C’est reparti pour un tour !
Me voilà de nouveau prise dans l’engrenage des stimulations ovariennes avec piqûres dans le bidou, échographies de contrôle et prises de sang. On serre les dents, on ne se plaint pas et on se dit surtout que c’est pour la bonne cause !
Au moment où je suis donc enfin prête pour la seconde chance (c'est-à-dire au moment ou je peine à marcher à cause de mes nombreux follicules), mon gynécologue annule de nouveau au dernier moment car, selon les résultats, j’ai une fois de plus ovulé trop tôt ! C’est la deuxième fois qu’il me fait le coup et je commence donc sérieusement à m’interroger sur ses compétences dans le domaine de l’infertilité.
D’autant qu’il a de plus en plus tendance à me donner des RDV du jour au lendemain, pendant mes heures de travail pour au final ne pas pouvoir pratiquer l’intervention. J’ai l’impression, qu’il ne se rend pas bien compte à quel point c’est pénible et fatigant d’affliger à son corps tous ces traitements pour au final RIEN DU TOUT !
Malgré cela, il me demande de pratiquer une hystérographie (ou hysterosalpinographie) afin de vérifier si mes trompes sont bien perméables ; ce qui pour le coup me rassure un peu sur ses compétences car je me dis qu’au moins, il essaie de faire avancer les choses (à défaut de pouvoir me programmer normalement un second essai).
Je prends donc RDV et entre temps, je fais ce que je ne devrais pas faire mais que beaucoup d’entres nous font malgré tout, à savoir chercher des informations sur le net sur ce qu’est l’hystérographie (c'est-à-dire un examen de radiologie qui permet de visualiser l'utérus ainsi que son col et les trompes de Fallope) et SURTOUT à savoir si c’est douloureux ou pas (ben oui après l’insémination qui s’est mal passée je suis sur mes gardes).