L’attente. Toutes celles qui sont passées par la procréation assistée savent que finalement, le plus dur n’est pas la stimulation ovarienne mais cette attente interminable de pouvoir faire la fameuse prise de sang qui confirmera ou non la réussite de l’IAC.
J’essaie de ne pas trop y penser mais c’est plus fort que moi, je ne pense qu’à ça et 14 jours c’est long, trèèèèsss long !
De toute façon, je suis sûre que ça a fonctionné.. Après tout on avait juste besoin d’un petit coup de pouce donc il n y a aucune raison que je ne sois pas enceinte. On le veut tellement ce bébé que je n’imagine pas une seule seconde que ma prise de sang puisse être négative.
Bon j’avoue que je suis tentée de faire un test urinaire 7 jours après l’insémination mais je me retiens et tente de focaliser mon esprit sur mon travail, mes loisirs, mon couple. Je dis bien je tente, car ma seule préoccupation reste tout de même de savoir si oui ou non j’ai raison d’y croire si fort.
ENFIN, le jour J arrive, moment tant attendu qui peut anéantir ou non tous mes espoirs.
Je file à la première heure au laboratoire afin de faire cette fameuse prise de sang. Une fois terminée, ne reste plus qu’à attendre (j’en peux plus d’attendre, je vais devenir dingue !) le verdict.
Dans mon laboratoire, les résultats peuvent être consultés sur Internet donc vous imaginez bien que je passe mon temps à vérifier et à actualiser la page.
Le stress commence à m’envahir petit à petit…. Et si ça n’avait pas fonctionné ? Je vais donc devoir recommencer à zéro et surtout subir de nouveau cette douloureuse expérience que fut l’insémination ? Non non non, impossible, c’est forcément positif, alors j’actualise, j’actualise, j’actualise quand enfin, a sonné l‘heure de la délivrance.