Lors des premiers monitorages, on m’informe que mon endomètre reste assez fin. Ok alors c’est quoi ça un endomètre trop fin ? Ben oui, je ne suis pas encore une experte en matière de procréation alors je ne saisis pas bien ce que cela peut signifier.
J’apprends donc que l’endomètre permet à l’embryon de s’accrocher et qu’il doit s’épaissir jusqu’au moment de l’ovulation pour atteindre une taille correcte et permettre ainsi l’implantation de l’embryon. Bon ben moi il s’avère que mon endomètre est plutôt paresseux et ne grossit pas beaucoup.
Cependant cela n’a pas l’air de gêner mon gynécologue qui ne m’en parle jamais (bien qu’il ait les résultats) alors je me dis que ça ne doit pas être très problématique. Enfin j’essaie surtout de m’en persuader car pour tout dire, je commence à en avoir un peu ras-le-bol qu’on m’annonce à chaque examen que je ne suis pas dans les « normes » … Bref..
Pour en revenir à mon gynécologue, ce que j’ignorais à ce moment là, c’est que bien que compétent et attentif, il n’est absolument pas spécialisé dans l’infertilité. Il a tendance à me fixer des RDV du jour au lendemain (très pratique je le répète quand on travaille) et à annuler des interventions prévues car j’ai «déjà » ovulé (sic !? je vais m’apercevoir par la suite que cela était inévitable puisque je n’avais aucune injection bloquant l’ovulation !!!).
Mon enthousiasme du début commence à faiblir car J’ai l’impression que ça va être trèèèssss compliqué de programmer cette première et tant attendue insémination.