C’est bien la première fois que je commence un nouveau cycle de stimulation si sereinement et avec beaucoup d’effervescence. Je suis imperturbable et bien décidée à ce que ce deuxième essai soit une réussite totale.
Non parce que maintenant ça suffit la plaisanterie, c’est à notre tour d’être enfin parents, on avait pris notre ticket bien avant tout le monde, nan mais !
Bon la bonne nouvelle c’est que j’ai appris que j’allais être tata (mon petit frère va être papa je n’en reviens pas). Emue par cette annonce j’en reste pas moins perplexe quand j’apprends qu’au final c’est un accident… Un accident !!!???? Y’a donc des femmes qui tombent enceintes par…accident ? Non mais sérieusement ??
Euuhh Dame Nature j’ai quand même deux mots à te dire car moi ça va faire 4 ans que je l’attends mon accident donc y’a pas moyen de négocier ? Vous l’aurez compris, je suis tiraillée entre la joie et la tristesse et je culpabilise de naviguer entre ces deux émotions contradictoires, mais je n’y peux rien, c’est plus fort que moi.
Je vais être tata tout de même et ce n’est pas rien alors je range ma maudite jalousie et me prépare à être la meilleure tata au monde. Bon en parallèle je me prépare également pour la 2ème IAC (faudra bien lui donner un(e) petit(e) cousin(e) …).
Arrivée au cabinet avec le sésame de mon homme et mes nombreux follicules, je m’apprête à subir cette tant attendue seconde insémination avec pas mal d’appréhension (rappelez-vous, ma première IAC a plutôt été un mauvais souvenir).
Allongée, j’attends sagement le supplice et… rien. Aucune douleur, tout s’est déroulé parfaitement et je comprends enfin ce que signifie « geste indolore ». Je suis même à deux doigts d’embrasser mon sauveur gynéco mais je m’abstiens, bien évidemment….
Bouleversée et ravie, je rentre tranquillement dans mon petit chez moi avec cet espoir (encore lui) de devenir une heureuse maman.
Cette fois-ci c’est la bonne, c’est sûr et certain. Me reste plus qu’à attendre 14 jours et à croiser les doigts.