Hop hop hop, c’est parti pour rencontrer notre nouveau gynécologue. C’est pleine d’espoir et ultra motivée que je me rends à ce premier RDV accompagnée de mon homme.
Arrivée dans la salle d’attente je lance un grand bonjour plein d’enthousiasme et là, je me suis sentie seule, très seule. Un autre couple nous regarde à peine et une autre femme reste scotchée sur son téléphone sans même daigner relever la tête…
Euuh alors ok, nous sommes infertiles certes mais nous pouvons rester polis non ? Du coup mon excitation du début retombe comme un soufflé et je n’ai qu’une envie, c’est de m’échapper de ce cabinet guindé rempli de mauvaises ondes ! Ça commence mal car je ne suis pas du tout à l’aise et je commence à regretter mon choix.
Oui oui c’est un peu excessif je l’admets, après tout c’est le gynéco que je viens voir pas ses patients mais bon, jusqu’à présent je n’avais jamais été confrontée à autant de dédain depuis le début de mon parcours ! J’attends donc sagement mon tour en faisant semblant de lire mon magazine et en essayant de positiver. Le flot de mal-aimables ayant fini leur consultations, c’est enfin notre tour.
Alors oui, je suis soulagée, nous avons face à nous un homme qui à l’air très compétent et expérimenté en matière d’infertilité. Il comprend notre désarroi et notre urgence et nous annonce donc que nous allons tenter 3 IAC et passer ensuite directement aux FIV si cela ne fonctionne pas.
Quand je lui explique que mon dernier gynécologue n’avait pu faire qu’une seule insémination car j’ovulais trop tôt, il est resté bouche bée car apparemment, pour pouvoir pratiquer l’intervention, il faut à un certain moment de la stimulation s’injecter du cetrotide pour pouvoir bloquer l’ovulation .
Mon sauveur !!! C’était donc ça !!! Uniquement ça !!!! Je comprends mieux maintenant et je me dis que vraiment, j’ai bien fait de changer de spécialiste !
Nous ressortons de ce premier Rdv rassurés et prêts à commencer le traitement pour la 2ème IAC.