Ce qui poserait apparemment problème, c’est ma malformation utérine : mon hypoplasie de l’utérus en forme de T (c’est-à-dire un utérus atrophié).
Selon mon nouveau gynécologue, cette malformation serait la cause de mon endomètre paresseux et de mes deux GEU. Ah… (et pourquoi donc mon ex gynéco n’a pas tilté là-dessus lui ?) (je suis en phase 3 de la rupture : la haine).
Il est plus que sceptique quant au fait que je puisse mener une grossesse à terme et me demande si j’ai déjà pensé à «l’après».
- Euhh l’après quoi ??
- Bah l’après PMA.
- Euhhh c’est-à-dire ? (en mode chauve des neurones)
- Ben si vous sortez de la PMA sans enfants avez-vous pensé à d’autres solutions pour devenir parents ?
Choc… Hého monsieur le magicien gynéco, c’est ton boulot de me faire tomber enceinte et de continuer à tondre la banquise !
Pour être honnête, je m’étais souvent dit qu’on y arriverait jamais, que je ne serai jamais maman, mais malgré tout, une infime partie de moi espérait me tromper, convaincue que la PMA allait exaucer notre souhait d’être parents.
J’avais tendance à broyer du noir suite aux échecs répétés mais je ne m’étais jamais vraiment posée la question de «l’après» PMA. Du coup, entendre de la part d’un spécialiste qu’il se peut que je puisse sortir de ce combat sans enfants, croyez-moi, ça a foutu un sacré bordel dans mon ciboulot (KO par FIV)
Je tente alors une autre approche :
- Mais on peut peut-être agrandir mon utérus ? (je rame des gencives)
- Hummm c’est une solution qui peut être envisageable (ah vous voyez !) mais pas miraculeuse (rabat-joie) et pour cela, j’ai besoin que vous fassiez d’autres examens afin qu’on puisse se pencher sur cette éventualité.
Ok, dis moi tout, suis toute ouïe.
Au programme : colposcopie et IRM pelvienne et peut-être (selon les résultats), hystéroscopie (pour ne pas que mon blog se transforme en wikipédia médical je te laisse le soin de chercher sur Google) (oui mes neurones se tournent les pouces).
Heeeiiiinnnn ??? Tout ça ? Mais c’est quoi ? Ca fait mal ? C’est douloureux ? Bon j’avoue ces questions je les ai gardées pour moi, je me suis juste contentée d’hocher la tête tel un bon petit soldat prêt à tout pour en découdre avec cet utérus tout riquiqui (j’aime bien ce mot moi «riquiqui»).
Je commence alors à prendre tous mes RDV de torture (ce qui ne fut pas une mince affaire car les délais sont longs et j’ai dû batailler pour raccourcir le temps d’attente) et puis en parallèle, bien évidemment, petite session de shopping pour me donner du courage.
Ahhh les joies de la PMA.
T’inquiète pas, je te raconterai en détail le déroulé de ces examens (je sens que tu as hâte) et même que je vais essayer de ne pas me plaindre (j’ai bien dit «essayer»).