Après 2 mois de vacances, deux mois loin de la PMA (nom d’un pingouin que ça fait du bien), me voilà prête pour tenter de nouveau ma 3ème FIV en espérant que cette fois-ci, mes follicules voudront bien se donner la peine de grossir correctement afin de pouvoir envisager une ponction (youhouhou).
On tend le bras, on écarte les cuisses et on s’injecte des hormones pendant plus d’une semaine, le tout bien sûr avec crises de larmes sourire et bonne humeur.
Une fois mes bras couverts de bleus suite aux prises de sang à répétition et mon ventre bien gonflé suite aux injections (sans oublier mes sautes d’humeurs évidemment), l’heure de la délivrance a sonné : 8 beaux follicules sont prêts à être ponctionnés (ouais j’ai bien bossé cette fois-ci) et on croise désormais les doigts (et tout le reste) pour que par la suite, cela donne des embryons viables.
C’est parti pour une anesthésie générale (après avoir tenté une fois la locale je reste définitivement sur mon choix d’une générale) et l’attente des résultats qui va déboucher sur une bonne nouvelle : 6 embryons !
Bon on s’enflamme pas et on ne danse pas la lambada non plus car reste désormais à savoir s’ils vont se développer suffisamment pour pouvoir envisager un transfert.
Après deux jours d’attente, le verdict tombe : trois embryons sur les six se développent correctement. Cependant, le transfert est annulé car mon endomètre reste toujours beaucoup trop fin malgré les traitements (commence à me courir sur le haricot cet endomètre).
Bon, je suis un peu déçue mais au moins, je n’aurais pas fait ce 3ème essai pour rien.
D’autant que 4 jours plus tard, autre nouvelle : 2 blastocystes (ce sont des embryons qui donnent le maximum de chance de succès puisqu’ils se sont développés jusqu’à J6 et sont prêts à sortir de leur membrane pour s’implanter) ont pu être congelés.
Pour le coup je pense qu’on peut tenter la lambada, se prendre une bonne cuite, hurler de joie et sauter partout car depuis le début de mon parcours, c’est la première fois que mes embryons atteignent le stade de blastocystes !
Seule ombre au tableau : encore et toujours mon endomètre qui, malgré les traitements, ne dépasse pas les 6 mm.
La prochaine étape avant le transfert sera donc de subir différents protocoles afin d’épaissir ma muqueuse et espérer ainsi enfin être enceinte et mener une grossesse à terme.