Soyons donc positifs (si si, essayons), j’ai au congélateur deux beaux pingouins embryons ayant atteints le stade de blastocystes (embryons de 6 jours) .
Soyons positifs, mon endomètre est paresseux MAIS malgré tout j’ai déjà eu une accroche (légère certes mais une accroche quand même) (ne me contrarie pas et va donc lire ce billet si tu ne me crois pas!) (si si je te sens sceptique).
Soyons positifs, j’ai testé l’ostéopathie suite aux recommandations d’une collègue afin de mettre toutes les chances de mon côté avant le transfert (je me dis que je n’ai rien à perdre, de toutes façons ça ne peut pas me faire de mal) (enfin si, ça fait mal quand l’ostéo appuie sur mon utérus mais parait que c’est pour la bonne cause…).
Soyons positifs, je me shoote aux hormones afin de réveiller mon fainéant endomètre (c’est pour la bonne cause j’te dis !)
Avec toute cette positive attitude, moi, mon endomètre et mes pingouins sommes donc bientôt prêts pour programmer ce foutu transfert tant attendu.
D’ailleurs au sujet de transfert, je m’adresse aux PMettes : savez-vous exactement combien de litres d’eau il faut boire avant le transfert ??? Non parce que franchement, entre une vessie pleine à craquer et une vessie vide, y’a moyen de trouver un juste milieu non ? Bon perso je l’ai jamais trouvé, d’ailleurs pour ce transfert je n’ai pas assez bu (d’eau je précise) (on sait jamais).
Alors qu’au précédent, j’étais à deux doigts de me vider dans la salle d’attente (oui je suis poétesse à mes heures).
Donc c’est parti, mon endomètre ayant atteint difficilement les 6.5 mm (sachant que la moyenne se situe entre 8 et 10) (sic), mon transfert du premier pingouin peut enfin avoir lieu.
Bonne nouvelle : mon blasto a survécu à la décongélation (ce qui est plutôt bon signe).
Mauvaise nouvelle : le transfert a été douloureux et difficile (col trop serré) (commence à me gonfler ce corps de femme stérile).
Tellement douloureux que je ressors de l’hôpital, persuadée que ce nouvel essai sera de nouveau un échec cuisant. Seul l’avenir (enfin surtout la prise de sang) me le dira…
A l’approche de noël, ce serait quand même un sacré beau cadeau non ?